
Ed Vaizey, ministre de la Communication britannique, veut mettre en place une solution de blocage des sites pornos au niveau des fournisseurs d’accès. Cette mesure ouvre ainsi la porte au filtrage décrié par les défenseurs du Net.
Le but du ministre est évidemment d’éviter de donner accès aux mineurs à des images ou vidéos pour adultes. Cet été, une étude publiée par Psychologies Magazine avait fait scandale en Grande-Bretagne. On y apprenait qu’un enfant de dix sans sur trois avait déjà vu du contenu pornographique sur Internet. Le système qu’Ed Vaizey veut mettre en place chez les FAI britanniques bloquerait d’office les sites X auxquels on pourrait accéder en option.
Une loi qui pourrait se généraliser ?
De nombreuses critiques affluent face à ce projet. Risques de censure et difficultés techniques sont les principales. Si certains pays scandinaves bloquent déjà de cette manière les contenus pédophiles (donc illégaux), aucune mesure de ce genre concernant le porno (réglementé, mais pas interdit) n’a été prise dans une démocratie.
La France emboite peu à peu le pas de cette tendance, notamment via la Loppsi 2 (loi d’orientation sur la sécurité) qui permet le blocage par les FAI de sites pédophiles d’après une liste transmise par le ministère de l’Intérieur. C’est d’ailleurs cette méthode qui pose problème d’après les opposants à ces lois. Ces derniers voudraient qu’un juge entre dans le processus de blocage, évitant ainsi de mettre tous les pouvoirs de décision entre les mains d’un gouvernement.
La France emboite peu à peu le pas de cette tendance, notamment via la Loppsi 2 (loi d’orientation sur la sécurité) qui permet le blocage par les FAI de sites pédophiles d’après une liste transmise par le ministère de l’Intérieur. C’est d’ailleurs cette méthode qui pose problème d’après les opposants à ces lois. Ces derniers voudraient qu’un juge entre dans le processus de blocage, évitant ainsi de mettre tous les pouvoirs de décision entre les mains d’un gouvernement.
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